La visite du messager

Nombre de messages : 10 Date d'inscription : 02/09/2006

Charles suivi le garde, ce dernier n'avait pas l'air de l'apprecier, il n'en avait cure, son seul devoir était de rencontrer la Baronne Lancelote.
Lorsqu'il entra dans le chateau, il le trouva fort bien décorer, il y avait moulte belle tapisseries sur les murs, le mobilier était de chêne, tout y était bien propre, tellement propre qu'il se demanda si Lancelote faisait également nettoyé ses douves.
Il arriva enfin dans la aula, une pièce pas trop grande mais qui faisait quand mesme la taille de la maisnie d'un manant.
Il entendit le garde lui demander d'attendre ici, ce qu'il fît.

La baronne prévenu par le garde de l'arrivée du messager dans la Aula, se déplaca pour le recevoir.
Il vint accompagner de trois pages.
L'un portait une bassine d'eau afin que le messager puisse se laver les mains et se rafraichir le visage, l'autre portait un plateau sur lequel avait été posé une caraphe de vin et deux verres, le troisième apportait des gateaux sec qui se mariait parfaiement avec le vin.

Holà messager. Parait il que vous souhaitez me transmettre une missive ?

Mais je vous en pries asseyez vous en attendant.

Un des pages tendit alors le bac d'eau vers le messager afin que celui ci puisse se rafraichir. Les autres posèrent les denrées sur la table et seul un resta esuite dans la pièce pour effectuer le service.

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Le messager vit enfin celle qu'il était venu voir. Il trouva que c'était une dame d'une grande beauté et avec beaucoup de préstence.

Il s'inclina devant la Baronne.

Mes hommages ma dame.

Il est vrai, je viens de Provence pour vous faire parvenir une missive. Vu que je ne me souvient plus du nom de l'homme qui m'a engagé, voulez vous que je vous conte l'histoire de ma rencontre avec cet homme? Cela vous permetra peut-estre de voir de qui il sagit...

Quand la Baronne lui proposa de s'asseoir, un sourire s'afficha sur son visage.

Merci Dame Baronne, je commencais a ne plus sentir mes jambes.

Lorsqu'il fût assis, l' un des pages s'avença et lui présenta la bassine d'eau. Il s'en aspergea sur le visage, lava ses mains et fit signe au page comme quoi il avait fini.

Le dernier page lui servit du vin, et des gateaux, Charles fût ravi, cela faisait longtemps qu'il n'avait plus été acceuilli de la sorte.

Bien sur que je le souhaite. Vous avez devant vous un public conquis.

Nombre de messages : 10 Date d'inscription : 02/09/2006

Charles sourit à la Baronne.

Soit!

Hum...hum...

Alors que je revins d'avoir porté une missive à un Comte en Pays du Saint-Empire, je commençai à avoir fort faim, j'avait chevauché pendant longtemps...
je cherchai alors une auberge dans les environs mais rien, je ne trouvai rien...

Alors que je commencai à désesperé, je croisai le campement d'un groupe d'hommes et de femmes qui portaient la croix, leur acceuil fût bien froid au départ, ils me prirent pour un brigand, comme vostre garde...
Je leurs expliquai que je n'était point brigand, que j'était juste un messager et leurs demandai si je pouvais partager leur repas car j'avais grande faim.
A ma grande surprise, ils acceptèrent volontier, et m'offrirent un bol de purée de fève au épices.
Pendant que je mangait, je discutai avec un homme qui me raconta qu'ils venaient de Bourgogne et qu'ils partaient sur Jérusalem afin de récuperer la relique de Saint...

Le messager hésita, il ne se souvint plus le nom du Saint et n'avait pas envie de dire une bétise.

Ah oui, Saint-André, le patron de la Bourgogne, ils devaient reprendre la relique aux Sarrasins. Je pensai alors que c'était une folle expédition et je demanda à l'homme pourquoi il avait accepté de partir pour un voyage si perilleux.
Il me répondit que c'était pour se racheter d'un peché qu'il avait comit et qu'Aristote lui accorderai sûrement son pardon si il partait en Terre-Sainte.

Il me demanda alors si je parcourait toute la France pour remettre des missives, je lui répondit que oui et que si il avait une missive à transmettre, il pouvait me la confier et que je l'apporterait dans les plus bref délai à son destinataire.

Il me dit alors vostre nom, de quel domaine vous estiez la Baronne, me remit la missive avec un pendentif et il me donna quelques écus ainsi que de la nourriture pour le voyage.

Charles reprit sa réspiration.

Voyez-vous de quel homme il sagit à présent?

Je vois tout a fait de qui vous parlez en effet. il s'agit non pas d'un templier comme vous le suposiez mais d'un membre de l'ordre de la toison d'Or qui s'en va pour le compte de l'armée bourguignone en croisade.
Mais vous dites qu'il vous a confié une missive ?

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Charles prit son verre de vin, en but une gorgée, et commença a mangé l'un des gateaux sec.

Il est très bon ce vin.

Il ne me semble pas vous avoir parlé de Templiers, Baronne, dans le cas contraire, c'est que j'ai confondu, veuillez m'en excuser.

J'ignorais que cet homme fait partie d'un Ordre de chevalerie, il ne m'en a rien dit, comme quoi, on en apprend tout les jours.

Lorsque Lancelote lui parla de la missive, il se leva et mit un genou à terre pour la lui remettre, comme il avait l'habitude de le faire.

Voici! (--> MP)

Il y m'a également demandé de vous remettre ce pendentif qui fût bénit par l'Archeveque de Lyon.

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Après avoir lu la missive qui lui a été remise, la Baronne fût bien silencieuse. Charles attendai qu'elle lui fasse une réponse, il avait encore fort a faire mais devait attendre une réponse de la maistresse des lieux avant de s'en aller.
En outre, il se demandai bien ce qui était écrit sur cette missive pour qu'elle rende une Baronne sans voix.

Il se décida enfin a parler.

Est ce que tout va bien, Dame Lancelote?

Lancelote quelque peu troublé par le contenu du message répondit cependant que tout allait bien.

Elle demanda si elle devait joindre une réponse a se message

Nombre de messages : 10 Date d'inscription : 02/09/2006

Charles se demanda pourquoi la Baronne lui demandai cela à lui, simple messager. C'était à elle de faire son choix et point a lui...

Il décidai de lui donner son conseil, vu qu'apparement la dame le lui demandai.

Eh bien Dame Baronne, c'est à vous de choisir si vous voulez y respondre. Dit-il un peu embarasser.

Sachez cependant que cela ferai sûrement grand plaisir à cet homme que vous y réspondiez vu qu'il part en Croisade et qu'il n'est point sur de revenir d'Orient, si toutefois il y arrive...

Le Croisé m'a dist qu'il resterait à Marseille quelques temps afin d'attendre le bateau qui le conduirait en
Terre-Sainte. Si vous décidez de lui respondre et que je traine point en chemin, je pense pouvoir lui remettre la missive avant son départ.

Le messager attendi la response de Lancelote. D'une part il ésperait qu'elle décide d'en écrire une, l'homme serait surement joyeux et le récompenserai. D'austre part, sa paresse le poussa à penser le contraire. Il chassa vite ces mauvaises pensées de son esprit car de toute façon ce n'était point lui qui décidai.

Je voulais dire, est ce que vous etes missioné pour lui apporter une réponse et si vous saviez où le trouver pour lui en remettre une.
Vous avez répondu a cette question.
Je vais donc écrire une lettre à cette homme.

Pendant que j'écris cette lettre, je vais faire préparer un repas et un lit pour votre personne. Vous pourrez ainsi vous reposer et repartir dans de bonne condition pour Marseille avec une lettre.

Nombre de messages : 10 Date d'inscription : 02/09/2006

Charles rougit légerement.

Ah, pardonnez-moi, j'avais mal compris...

Il afficha un sourire lorsque la Baronne lui parla de nourriture.

En effet, j'ai grande faim et un peu de repos ne serait point de refus.

Grand merci. Vostre bontée vous honore, Dame Lancelote.

Le messager s'inclina légerement.

Pouvez vous m'indiquer où le repas me sera servi ainsi que l'endroit où se trouve la chambrée ?

Nombre de messages : 10 Date d'inscription : 02/09/2006

Un des pages de la Baronne guida le messager jusqu'a la cuisine où il pu prendre un repas qui le libera enfin de la faim qui lui rongai le ventre.

Une fois son repas terminé, le valet le mena à une humble chambrée avec une couche rudimentaire, qui lui convenait parfaitement, vu que c'est ce sur quoi il avait l'habitude de dormir.
Il ne tarda pas a plongé dans un sommeil profond.

Il se reveilla assez tard dans la matinée, s'habilla et se rendit dans la aula pour aller à la rencontre de la Baronne afin de voir si celle-ci avait écrit la missive qu'il devrait porter à Marseille.

Lorsqu'il arriva dans la salle, il ne vît qu'un laquet, il demanda donc à se dernier d'aller dire à sa maistresse, qu'il était réveillé et prest à partir une fois qu'elle lui aura remit la missive.

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